Paul-Georges Ntep a décidé de raccrocher les crampons à seulement 32 ans. L’ancien international français et camerounais, qui a brillé par éclairs, met un terme à une carrière aussi prometteuse que frustrante.
Les débuts : des promesses et de l’espoir
Révélé à l’AJ Auxerre, Ntep s’est rapidement fait un nom grâce à sa vitesse et son flair offensif. Son talent explose vraiment au Stade Rennais, où il devient l’un des joueurs les plus excitants de Ligue 1. Ses dribbles, sa puissance et son audace en font un joueur que tout le monde veut voir. À ce moment-là, il est clairement taillé pour aller loin.
Wolfsburg, les blessures, et un chemin sinueux
En janvier 2017, il franchit le pas et rejoint le VfL Wolfsburg en Bundesliga. Mais l’histoire ne prend jamais. Entre pépins physiques et difficulté à s’adapter, Ntep peine à s’imposer en Allemagne. Retour en Ligue 1, cette fois à Saint-Étienne, puis départ pour Kayserispor en Turquie, sans jamais retrouver l’élan de ses années rennaises.
En 2020, il signe à Guingamp pour relancer sa carrière, mais l’aventure tourne court. La suite ressemble à une errance : Boavista au Portugal, puis une tentative exotique au Vietnam avec Ho Chi Minh City. Son dernier match remonte à mars 2024, et depuis, il n’a plus retrouvé de club.
Une trajectoire internationale singulière
Ntep a aussi connu une carrière internationale particulière. Né à Douala, il représente d’abord la France, avec deux sélections en 2015 sous Didier Deschamps. Trois ans plus tard, il choisit le Cameroun, espérant y jouer un rôle important. Mais là encore, les blessures et le manque de continuité l’empêchent de s’imposer pleinement.
L’heure de tourner la page
Sans club depuis plusieurs mois, Ntep a décidé de dire stop. « Le football m’a tout donné, mais il est temps pour moi de passer à autre chose », a-t-il confié. Une décision teintée d’émotion, mais aussi de lucidité, après une carrière marquée par trop d’obstacles.